Le syndrome du Titanic
Par Tizel le lundi 5 octobre 2009, 19:12 -
Cinema
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Le film de Nicolas Hulot
Les films et reportages "écolos" sont à la mode en ces moments de questionnements environnementaux. Je vous ai déjà parlé sur ce blog de deux d'entre eux : Home, de Yann Arthus Bertrand ou Un jour sur Terre. Il y a aussi le fameux film d'Al Gore "Une vérité qui dérange"...
Le Syndrome du Titanic est la pierre de Nicolas Hulot à cette longue série de films - qui risque bien de ne pas s'arrêter là. J'ai eu la chance - invité par un ami - de voir le film en avant première dimanche. Par rapport aux films cités précédemment, dans le Syndrome du Titanic, à aucun moment la nature n'est mise en valeur. Ce film est plus orienté vers l'homme, l'inégalité entre les peuples, la futilité sans limites de certains, tandis que d'autres manquent de l'essentiel. Les prises de vues, les points de vue sont intéressant, mais le film m'a quelque peu déçu. Si je comprend généralement très bien le discourt de Nicolas Hulot, je n'ai pas trop compris ici quel était le fil conducteur de ce film. Les images et les séquences sont mises bout à bout, mais peinent à porter un discourt structuré et structurant. Les critiques de la société de consommation sont justes suggérées, laissées à la libre prise de conscience de chacun. Pas de discourt "choc", juste un éveil citoyen aux problèmes du monde. Comme pour beaucoup de films, tout le discourt - ou presque - est contenu dans la bande annonce. Comme pour tous les films de ce type, un constat est établit, mais peu de solutions sont avancées pour faire évoluer ce monde.
Dans le Titanic, on avait heurté l'iceberg et - malgré cela - tout le monde continuait de danser sur le pont. Dans le cas qui nous intéresse, on sait que l'iceberg n'est pas loin, mais on continue comme si de rien était... Le film est tiré du livre éponyme de Nicolas Hulot : Le syndrome du Titanic. Il est sans doute plus intéressant de lire le livre.
Le film est désormais disponible en DVD et BluRay.
Commentaires
Les solutions, c'est à chacun d'entre nous d'en trouver, les prise de consciences doivent être individuelles d'abord puis collectives ensuite. Ce film est un cri du coeur à la fois désespéré et plein d'espoir! J'ai été très ému, c'est un plaidoyer pour dire à chacun d'entre nous, qu'à trop vouloir, toujours plus encore et encore, on n'aura plus rien. Le mot trop est important, alors qu'on devrait privilégié le peu pour être heureux!