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Free, B&You, Sosh... Les offres low cost se multiplient. Lors du lancement de l'offre Free, le trublion de l'Internet, avait accusé les opérateurs de télécommunications de prendre leurs abonnés pour des pigeons. Il est vrai qu'au regard du coût de la téléphonie ADSL, les offres mobiles pouvaient sembler excessivement chères. Mais bon, déployer un réseau mobile a un coût. Cela représente des investissements colossaux qui se chiffres en milliards d'euros, et s'amortissent sur une bonne dizaine d'année.

Jusqu'à aujourd'hui, Free déployait de l'ADSL. Où plutôt, il utilisait l'architecture d'accès construite et maintenue par France Telecom pour faire transiter ses communications ADSL. il faut savoir que dans un réseau, ce qui coute le plus cher à déployer et à maintenir, c'est justement ce réseau d'accès, qui nécessite de réaliser des travaux de voirie et des techniciens pour réaliser la maintenance. Free a bien fait d'investir dans le mobile. Cela était nécessaire à son expansion pour pouvoir proposer, au même titre que ses concurrents, une offre quadruple play : Internet + Téléphone + Télévision + Mobile. Pour autant, ce n'est que le début de l'aventure, qui va commencer par des investissement couteux.

Free bénéficie d'une double réputation dans l'internet : c'est un casseur de prix - quoi que sa box révolution est au final plus chère que l'offre historique à 29€99/mois - une entreprise technique, au service assez fiable, mais plutôt orienté Geek. c'est à dire des gens qui veulent une bonne qualité de service, à moindre prix. Pour autant, en se positionnant résolument Low Cost dans le mobile, il n'est pas sur que Free atteigne sa cible. Les Geeks veulent avant tout un réseau fiable, peu importe le prix, avec de hauts débits. Or, force est de constater que si Free a gagné la bataille des prix, il va avoir du mal à atteindre, sur la partie mobile, une qualité de service au même niveau que ses concurrents.

Par ailleurs, Free casse les prix, mais cela va se traduire par une perte de résultat pour les 3 autres opérateurs, qui, inévitablement, vont réduire d'une part leur investissement d'infrastructure (en espérant que cela ne soit pas trop drastique afin d'éviter l’appauvrissement du réseau radio-mobile français), mais aussi de fonctionnement. Les coupes sombre dans le personnelles risque d'être importantes (même si je soupçonne quand même les opérateurs de jouer l'alarmisme et de profiter de la situation pour justifier d'une baisse d'effectifs plus importante que nécessaire). Bref, le low cost, c'est bien pour le consommateur, mais si une partie des dits consommateurs se retrouvent au chômage, je ne vois pas trop le bénéfice.